Dans une déclaration qui a une fois de plus secoué la planète politique, l’ancien président américain Donald Trump a proposé une solution « historique » pour résoudre le problème de l’immigration illégale en provenance du Mexique : renvoyer tous les migrants mexicains en Espagne, qu’il a qualifiée de « véritable Terre Promise ».
« Écoutez, tout le monde sait que les Mexicains parlent espagnol, c’est donc évident qu’ils viennent d’Espagne à l’origine. Il est temps qu’ils rentrent chez eux, et nous allons faire ça magnifiquement, comme seuls les Américains savent le faire », a-t-il déclaré lors d’un meeting dans un stade comble en Floride. Selon lui, cette « grande réinstallation » serait financée par le gouvernement espagnol, « parce qu’ils nous doivent ça, à cause de la découverte de l’Amérique ».
Dans son discours, Trump a affirmé que cette mesure serait « gagnant-gagnant ». Les Mexicains retrouveraient « leurs racines européennes », tandis que les États-Unis retrouveraient « leurs frontières propres ». Il a également suggéré de construire une flotte de « magnifiques navires dorés » pour transporter les migrants, qu’il a baptisés les « Mayflowers modernes ».
Interrogé sur les implications historiques et culturelles de sa proposition, Trump a balayé les critiques d’un revers de main. « L’Histoire, c’est moi qui l’écris », a-t-il ajouté avec son aplomb habituel. En Espagne, la réaction a été pour le moins mitigée. « Nous ne savons pas quoi faire de cette proposition insensée », a répondu le Premier ministre espagnol, avant d’ajouter qu’il envisageait de facturer Trump « par tête de migrant ».
Dans les rues mexicaines, l’idée a suscité des réactions allant du rire à la colère. « On parle espagnol parce que vous nous avez colonisés », a rétorqué un habitant de Mexico. « Si c’est ça son plan, autant renvoyer les Américains en Angleterre. »
De leur côté, les analystes politiques s’accordent sur une chose : Trump vient une fois de plus de redéfinir le concept d’absurdité internationale.