Allier transhumanisme et écologie ? Seul un pays novateur comme l’Inde pouvait y penser !
Confronté à la surpopulation, et donc à la problématique de l’épuration de tonnes de déjections humaines, le gouvernement indien avait lancé en novembre 1994 une vaste opération de recherche en génétique afin de résoudre les défis à venir. C’est au Birla Institute of Technology and Science, en dégustant un bagels, que le professeur Sanjay Sreenivasulu eut une idée révolutionnaire : le principe qu’il appellera non sans fierté « No hole / No waste ».
C’est de ce postulat (et de plusieurs éprouvettes) que sont nées en 1996 les sœurs Syaam-Desh et Kee-Bhaasha. Ces deux habitantes de Bilani peuvent aujourd’hui être fière de détenir le bilan carbone le plus faible du pays : outre l’absence de déjections, plus besoin de papier-toilette ni de tampons, et surtout plus de chasse d’eau à tirer !
A court terme, la province du Rajasthan pense pouvoir diminuer par 4 le nombre de stations d’épuration, et à plus long terme se séparer définitivement du réseau d’égouts.
Van.S.A (en détachement temporaire à Sciences et Vie Junior)