« Mon tendre Complot… » – SE01-EP06 : Reptilovefe

Trump reptilien tendre complot

Dans le dernier épisode de « mon tendre complot… » :  Julian trahi et éjecté dans l’espace se fait sauver par un vaisseau reptilien. A son bord, Michel Onfray et son homme de main Frédéric Taddei sont engagés comme « consultants du réel » dans la guerre contre les illuminati. Ils décident d’envoyer Julian dans la peau de Donald Trump afin  de récupérer les codes du coffre renfermant la formule de « l’Extrême Cola », un produit inventé pour compléter les effets des chemtrails. 

La soucoupe volante se stabilisa au dessus du gazon du jardin tropical faisant face à Mar-a-Lago. Elle atterrit avec lenteur et grande précision afin que pas un brun d’herbe ne bouge.

« Tu peux sortir, personne ne peut te voir. La soucoupe est invisible et le PseudoPod Alpha est déjà en mode camouflage« .

Il reconnu la voix de Michel Onfray, qui lui parlait à même son esprit. Cela lui était très désagréable, car contrairement à une simple discussion téléphonique, il lui était très difficile de penser pendant que quelqu’un usait de la télépathie via le PseudoPod. Il se rendit compte également que sa main, ses bras et jambes prirent les couleurs de tout ce qu’il touchait. Cela l’inquiéta un instant, mais très rapidement s’en réjouit. Il sortit de la cabine et bondit sur le sol, léger comme un petit viet s’apprêtant à égorger un Yankee dans la jungle.

De nombreux gardes faisaient  la ronde alors que des voitures, 4×4 à vitres teintées pour la plupart, déposèrent dans l’aile ouest, l’entrée principale du bâtiment, des convives habillés élégamment.

« C’est à toi de jouer Julian, infiltre toi. »

Caché derrière un arbre il observa la façade du complexe hôtelier de luxe. Il voulu voir plus distinctement ce qui se tramait sur le balcon de ce qui semblait être la chambre la plus « BAD ASS » de l’hôtel : un grand balcon décoré de dauphins et de cuisses de poulets en or, surplombé d’une coupole en marbre, dominant de sa superbe l’immense cours de golf. Instinctivement ses yeux zoomèrent et cette faculté le ravit : un homme ventru enveloppé d’un peignoir KFC en sorti, c’était Donald Trump.

Un éléphant, ça Trump énormément.

« Maintenant tu vas suivre nos instructions » intervint Michel Onfray.

Guidé par la voix, toujours en camouflage, Julian s’approcha à quatre pattes et à une vitesse folle de la bâtisse. Ses membres s’allongeaient légèrement et il dandinait à la manière d’un lézard. Près du mur, ses mains et ses pieds changèrent d’aspect pour se couvrir d’une surface adhérente.

En a peine 5 secondes, il grimpa le mur et se retrouva sur le balcon. Il pu voir de côté Trump regarder l’horizon, le menton relevé, une moue sur la bouche et ses yeux reflétant un sentiment étrange de mélancolie mêlée d’orgueil. Trump, retourna dans sa chambre. Julian s’approcha de l’ouverture de la porte fenêtre teintée. Deux filles dont le dos était zébré de plaies encore vives, remettaient leur culotte et leur robes. Une bâche sur le sol rempli de divers instruments sexuels dégageait une forte odeur d’urine.

« Now get out »

Dit Trump tout en leur jetant deux grosses liasses de dollars en plein visage.

Il appuya sur un bouton, et les deux gardes du corps à la porte apparurent et avec une efficacité redoutable nettoyèrent la chambre. Trump entra dans sa salle de bain.

La chambre enfin désertée, Julian pénétra l’immense suite, aveuglé par autant d’or et d’objets absurdes et hétéroclites.

« Ton pseudoPad alpha est capable d’enfanter des PseudoPod Beta. Ils sont capables d’investir les corps et font de parfait sédatifs, ils peuvent aussi changer leur apparence. Leur durée de vie est de seulement 12h. ».

Julian compris ce qui lui restait à faire : alors que dans sa douche Trump chantait « You’re simply the Best » de Tina Turner en bougeant son énorme fondement, Julian se concentra : une petite araignée/poulpe sortie de la paume de sa main, et il ressentit dans cet acte un peu de douleur. L’araignée se dirigea vers la douche.

« What’s the fuck is that ! Damn mexicans ! Not a clue of how cleaning a damn hôtel ! What the F… AhHHHHH AHHHHH HARGlLllLlLlLl »

Le corps adipeux de Trump tomba comme un lourd sac de silicone flasque. Julian le récupéra. Il se trouva surpris de le faire avec autant de facilité, le pseudoPod Alpha était effectivement une merveille de Bio-Technologie. Il mit le corps de trump dans son lit et sous la volonté de Julian, se transforma en sublime militante républicaine siliconée.

Reptilovefe

Julian se retrouva devant le miroir. Son corps se changea en Trump. Il s’entraina : La moue, les gestes habituels des mains, quelques expressions de benêt. Il s’habilla, et sorti de la chambre en posant sur la poignée le signe « Do Not Disturb ».

Ses gardes du corps le suivirent « This way Mister President » l’un des gardes lui indiqua l’ascenseur.

Julian Trump arriva dans la grande salle de réception. Tout le beau monde l’attendait et se leva à son arrivée pour l’applaudir. Dans un même élan, Julian leva les bras, sans s’en rendre compte, en signe de victoire, alors qu’un flot de confetti aspergea sa personne sur la musique « America, we stand as One »

« Julian, laisse toi faire, un stagiaire a développé l’algorithme comportemental de Trump. Quand tu prendras la parole et à des moments clés, toutes tes paroles seront traduites directement dans son langage, et tes réflexes réagiront aux stimuli extérieurs pour plus de crédibilité ».

Sur ces paroles Julian se voyait en train de rouler des coudes, mettre une tape aux fesses d’une serveuse sous le regard glacial de Melania. Il prit place à sa table à côté du président de Coca Cola compagnie.

Il se figea : Pamela, en robe de soirée fendue noire à paillette, le dos nue, discutait un verre à la main avec des généraux au bout de la table. Son coeur battait la chamade. Elle avait coupés ses cheveux courts ce qui mettait en évidence un aspect de sa personnalité qu’il n’avait remarqué jusqu’alors : sa sévérité.

« Julian fais attention à toi, Nazi Nasa (le nom de code de Pamela) est entrainée pour repérer les reptiliens, tu n’as pas le droit à l’erreur ».

Sur ces mots, il se rendit compte que toute l’assistance le regardait, attendant un mot de sa part. il s’exécuta :

« Folks, I am so glad you’re here, my true, loyal friends. I know you’re loyal, yes you are, loyalty is the best, I got the best loyalty, no matter says the fake media, I got the best loyalty, more than Obama » il se rassit sous les applaudissement sans vie de la grande tablée habituée à ses déclaration vide de sens.

Bucket Of Lies

« Maintenant Julian, tu dois très discrètement trouver le moyen d’administrer un PseudoPod Beta à Muhtar Kent le président de Coca Cola compagny. « 

Julian se laissa aller. Le diner était passablement ennuyeux, Muhktar montrait des photos de ses petits enfants à qu’il avait offert à chacun une ferrari de couleur différente, Melania à ses côtés ne pipait mot, croquant d’un air dégouté l’unique brocoli au ketchup garnissant son assiette vide. Ainsi Julian pouvait sortir des banalités sur sa collection de voiture de sports et de camions, tout en mastiquant ses cuisses de poulet qui lui étaient servis dans une sorte de seau à champagne.

Le moment attendu arriva : vers la fin du diner, Muhktar s’excusa pour aller aux toilettes.

« We had the same idea, I am coming with you! » Osa Julian lui emboitant le pas.

Arrivés devant les urinoirs dorés, après un silence de méditation urinaire, Julian trump se lança :

« Muhktar, how our little project is going ?  »

« All is in the Covefe » retorqua Muhtar

The Covefe ? Il devait s’agir du coffre ! Julian comprit mieux le mystérieux tweet de trump. 

A cet instant, il cessa de tenir son chibre et lui posa la main sur l’épaule :

« I am Happy I can count on you Muhtar »

De sa main jaillit un pseudoPod Alpha qui se précipita dans la bouche de Muhtar Hilard. Se dernier s’étrangla un instant et regarda Trump ahuri, Julian Trump vit une micro tentacule passer sur sa rétine et Muhtar se ressaisit

« It seems I swallowed my saliva the wrong way ! »

Les deux hommes retournèrent à la table.

« Julian, c’est parfait, il faut maintenant que tu finisses la soirée ici pour ne pas éveiller les soupsons, tu devras prendre la soucoupe volante une fois que tout le monde sera couché ». Dit Michel Onfay avec grand professionnalisme.

Pamela se mit sur son chemin. 

« Coucou Donald, comment va mon vilain petit nounours », effrontément, elle lui mit la main au paquet, au milieu de tous, mais personne ne semblait avoir fait attention.

« Merde Julian, tu ne dois absolument pas entrer en contact physique avec Nazi Nasa, c’est beaucoup trop risqué ! » lui cria Michel Onfray dans sa tête.

Le Nazi God de Pamela

Le diner terminé, Julian prétexta auprès de la tablée un problème de digestion et se retira. Dans le couloir menant à sa suite Pamela le croisa à nouveau. Elle se retrouva devant lui et ses gardes, son sac à main levé sur son nombril, la démarche chaloupée par ses talons immenses. Elle fit un signe aux gardes qui s’éclipsèrent. Julian se trouva seule face à elle et une goutte de sueur perla de son front.

Elle lui remit la main au paquet et serra le moignon de bébé qui lui servait de chibre.

« Tu vas pas me traiter comme tes petites soumises de militantes Donald ? Tu vas être gentil ? Tu vas me laisser commander » lui siffla-t-elle entre les dents

« Je… Suis un vilain, un très vilain garçon… » Dit Julian honteusement.

Pamela ouvrit la porte adjacente et le poussa du pied. La chambre était décorée de drapeaux nazis. Le lit avait été remplacé par une espèce de table en cuire augmentée d’instruments plus exotiques les uns que les autres. Des lanières de cuire, des sex toys aux visages d’aliens, des bras robotiques agrémentés de fouets et de gods… Julian n’en croyait pas ses yeux ! Mais il se ressaisit, il comptait bien donner une bonne leçon à Pamela.

Il se retourna et prit une gauche dans la mâchoire, Pamela s’était arrachée la robe et avait mis un god ceinture kaki a svastika dont le bout se terminait par une main en salut fasciste. Elle le claqua et lui arracha les vêtements.

Trump se retrouva nu, comme un enfant apeuré, ses seins et bourrelets tremblant sous les coups de l’agresseur.

Michel Onfray tenta d’intervenir « Tu n’as pas d’issue Julian, tu dois absolument écourter ta partie de jambe en l’air et te tirer ! Déconne pas Julian… »

Pamela retourna Julian comme un crêpe d’un coup de pied au visage et l’attrapa par la bouée. Une bouteille de vaseline à la main, elle en vida le contenu intégral dans son trou béant et le pénétra fougeusement avec le Nazi God tout en lui criant des insultes en allemand.

Julian ne pu se contenir, il lui administra un coup de tête arrière et l’attrapa par les cheveux pour la jeter sur la table de torture.

Entre surprise et excitation elle le toisa pendant qu’il l’attacha avec sa moue de bébé en colère.

« Alors mon gros bébé fait un caprice ? »

Michel en cet instant  » Nous avons analysé les ondes cérébrales de Muhtar, nous avons le code, tires-toi maintenant ! »

« Il me reste une chose à faire » Dit froidement Julian trump

« Déconne pas julian! » Cria Michel dans son esprit

« Tu veux faire joujou avec moi ma grosse limasse ? Tu crois avoir assez de couilles ? Tu n’es qu’une merde impuissante imbibée de Junk Food, tu ne vaux rien !  » Sur cette phrase elle lui cracha un postillon dans l’oeil qui finit d’énerver Julian.

« Je vais te fermer ta petite gueule de traitresse,  Pamela! »,

L’expression mauvaise de Pamela se changea en candeur sur son visage « Julian ? C’est toi ? Ne fais pas ça Julian, tu ne comprends pas… »

Elle fut interrompue et étranglée par l’un des bras des robots, un autre bras lui fouetta le visage pendant que le dernier la tamponna au fond du con. Elle sera les dents, un regard fou et pervers dans la rétine. Quand Julian tourna le bouton sur « Maximum Pain », elle cria d’un râle inhumain de douleur et de plaisir. Entre deux décharges électriques elle supplia Julian d’arrêter :

« Il faut que je t’explique Julian ce n’est pas ce que tu crois ! »

La porte d’entrée fut défoncée à coup de pied par les deux gardes qui entrèrent pistolets à la main.

« Nous avons reçu le signal madame Eberhard »

Ils tirèrent sans sommation, Julian d’un réflexe réptilien sauta en traversant la vitre et tomba à même le gazon. D’un vitesse stupéfiante, il  évita tous les tirs jusqu’à rejoindre la soucoupe qui fonça tel un éclair dans le ciel étoilé.

LES REPTILIENS REUSSIRONT-ILS A DETRUIRE L’USINE ET LES PLANS POUR LA FABRICATION DE L’EXTREME COLA ? PAMELA A-T-ELLE DES REVELATIONS A FAIRE SUR SON IMPLICATION DANS CET OEUVRE IMMONDE ? QUELLE EST LA MARQUE DE CE GOD NAZI, J’AIMERAI BIEN M’EN ACHETER UN ? 

VOUS LE SAUREZ DANS LE PROCHAIN EPISODE DE…

MON TENDRE COMPLOT… !

 

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