Dans une déclaration surprenante qui a enflammé les réseaux sociaux, un groupuscule autoproclamé « Vegan Justice Warriors » (VJW) a pris pour cible… les chiens sauveteurs. Ces héros à quatre pattes, célèbres pour leurs interventions en cas d’avalanches, de tremblements de terre et autres catastrophes, sont accusés de « trahison à la cause animale ». La raison ? Ils sauvent des humains, au lieu de consacrer leur talent à secourir d’autres êtres vivants, comme des lapins coincés dans des buissons ou des avocats coincés sous des décombres.
Une pétition pour « rééduquer » les chiens sauveteurs
« Pourquoi un Saint-Bernard devrait-il risquer sa vie pour sauver un skieur irresponsable alors qu’il pourrait chercher un renard coincé sous une avalanche ? » s’est indigné Hubert Kale, porte-parole de VJW, lors d’une conférence de presse organisée dans un champ de quinoa. « Ces chiens ont été conditionnés par l’espèce humaine à n’avoir d’yeux que pour elle. Nous demandons une rééducation immédiate pour ces complices du spécisme. »
Une pétition lancée sur le site Change.org, intitulée « Libérons les chiens sauveteurs de leur servitude humaine », a déjà récolté 342 signatures, dont celle de la célèbre influenceuse véganista, Chloé Chlorophylle, connue pour son blog « Kale Me Maybe ».
Les chiens défendent leur honneur
Interrogé par nos journalistes (avec des croquettes bio en guise de pot-de-vin), un Labrador sauveteur du Mont-Blanc, prénommé Rex, a tenu à répondre aux accusations. « Honnêtement, je fais ce métier pour les câlins et les biscuits. Je ne savais même pas que les humains étaient controversés. C’est nouveau, ça ? » a-t-il aboyé, visiblement troublé.
De leur côté, les Saint-Bernards sont restés stoïques face à la polémique. « On nous envoie avec un tonnelet de rhum autour du cou. Si ça, ce n’est pas du respect pour toutes les espèces, je ne sais pas ce que c’est », a grogné un vétéran du secours alpin.
Une polémique qui divise les végans
Dans la communauté végane, l’affaire fait débat. Certains militants plus modérés considèrent cette position comme une distraction inutile. « Franchement, on pourrait se concentrer sur l’interdiction des épluche-légumes, qui mutilent des carottes chaque jour », a déclaré un militant sous couvert d’anonymat.
Cependant, d’autres se montrent inflexibles. « C’est une question de principe. Si nous voulons un monde où tous les êtres vivants sont égaux, il faut commencer par remettre en question nos héros canins, aussi mignons soient-ils », a insisté Hubert Kale en distribuant des flyers imprimés sur du papier à base de champignons recyclés.
La fin des chiens sauveteurs ?
En attendant, les chiens sauveteurs continuent de faire leur travail, indifférents aux polémiques humaines. « Traitez-nous de traîtres si vous voulez, » a conclu Rex en se léchant une patte, « mais quand vous serez coincés dans une avalanche, rappelez-vous qui viendra vous chercher. (Indice : pas un brocoli). »
Quant à Hubert Kale, il a annoncé son prochain combat : convaincre les chats de devenir véganes. « C’est une mission ambitieuse, mais essentielle. Après tout, les souris aussi ont des droits. »
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