Le nouveau pari économique français :
Il vient du Béarn, il est blanc, et il n’a aucun goût. Pourtant, ce fromage, d’une neutralité quasi philosophique, fait déjà parler de lui comme le prochain moteur de l’économie française. Baptisé « Le Français Bayrou » par ses créateurs, ce fromage se présente comme une alternative parfaite à la mozzarella sur les pizzas industrielles.
Un produit consensuel, coupé au centre
Sa principale particularité ? Une texture si molle qu’elle se coupe d’elle-même en son centre, offrant ainsi une symétrie qui, selon les experts, reflète un équilibre rare. « C’est un fromage qui ne prend jamais parti, à l’image de son terroir. Il se contente d’exister, humblement, mais prêt à tout », explique Claude Frometon, grand maître affineur.
Si son goût est absent au point de passer inaperçu, c’est justement là sa force : « Personne ne peut le détester. Et personne ne peut réellement l’aimer non plus. C’est un véritable génie de la neutralité », affirme-t-on dans les milieux culinaires.
Un atout économique majeur ?
Des économistes se sont penchés sur la question et parient sur le succès de ce produit pour redresser l’économie française. « Il peut s’intégrer partout, comme un compromis parfait entre les ingrédients existants. Dans une période de division et de crises, c’est exactement ce dont la France a besoin », assure Marie Fromagol, spécialiste en agroéconomie.
Les industriels de la pizza se frottent déjà les mains. « Son coût de production est ridiculement bas, et comme il n’a pas de goût, il n’entre en conflit avec aucun autre ingrédient. C’est le partenaire idéal pour le surimi ou les tomates fades », confie un dirigeant anonyme du secteur.
Une ascension discrète mais assurée
Si ce fromage semble taillé pour le succès, c’est aussi grâce à son absence totale de caractère. « Le Français Bayrou n’offense personne. Il est là, il fait son travail, et il se fond dans la masse », résume le sociologue Jean-Doux Cœur-Lisse.
Mais attention, cette discrétion n’est pas un désavantage. Au contraire, certains voient en lui le reflet d’une nouvelle époque. « Nous sommes dans une ère où l’effacement est une qualité recherchée. Ce fromage est un modèle pour nos dirigeants : sans aspérités, toujours au centre, jamais extrême », analyse le politologue François Caillou.
Un futur prometteur
Les prévisions sont claires : l’économie française pourrait connaître une véritable renaissance grâce à ce produit sans goût mais plein de potentiel. Et si le Français Bayrou n’est pas encore sur toutes les tables, son avenir semble tout tracé. Une chose est sûre : il a déjà réussi à s’imposer sans faire de vague et redressera la France sans raz de marrée.