Coup de tonnerre dans le landerneau féministe, notre très démagogue Premier Ministre Manuel Valls a annoncé ce mercredi que son cabinet étudiait en concertation avec Bercy et le ministère de l’Intérieur la mise en place d’un « impôt négatif »destiné à promouvoir la pratique du topless et du nu intégral dans l’espace public français.
Toute femme qui, devant témoin, se sera dévêtue tout au partie, laissant au moins l’un de se seins à découvert pendant plus de deux heures se verra attribuer une prime forfaitaire de 49 euros.
Manuel Valls a défendu ce projet devant un parterre de journalistes à la sortie du conseil des ministres.
« Il ne faut pas prendre cette mesure comme une provocation, mais comme une main tendue et une réaffirmation de nos principes fondamentaux. C’est un signal fort que nous voulons envoyer au peuple français. Nous voulons lui assurer que la République ne recule pas sur le terrain de la laïcité et que les droits de la femme ne se négocient pas. »
Il s’est ensuite défendu de toute discrimination ou stigmatisation :
« Cette mesure favorise au contraire l’intégration et se veut être un rempart à la ghettoïsation. Par exemple, imaginons qu’une femme musulmane reçoive une amende pour s’être promenée en burka ou en nijab sur une plage française : au lieu d’être ostracisée et soumise à une pression financière qui accentuera sa radicalisation, celle-ci pourra s’acquitter de sa dette tout simplement, en se dénudant pendant quelques heures devant témoins. »
La mesure a cependant reçu un accueil mitigé. Si Christine BOUTIN, victime d’un malaise à l’annonce de la nouvelle n’a pas été en mesure de s’exprimer, l’ensemble de la droite française s’est aussitôt engouffrée dans la brèche en condamnant vivement une mesure qu’elle considère unanimement comme « inutile et incertaine. » La gauche quant à elle, s’est montrée très peu enthousiaste. Si les partisans de l’anti-racisme traditionnel se sont explicitement désolidarisés de l’initiative de Matignon, les féministes de gauche ont employé tout leurs efforts à éluder et esquiver la question, tout embarrassés qu’ils étaient par leur volonté de condamner dans le même temps la réification érotique de la femme par la société marchande et les barrières religieuses et culturel à son émancipation, notamment sexuels. On comprendra aisément que les champion(ne)s de la bien-pensance se refusent d’être réduits en quelque sorte à choisir entre la peste et le choléra.
Nul doute que les jours prochains ne seront pas sans rebondissement dans ce vaudeville politique qui nous tient lieu d’État.