Les frères Bogdanov quitteront Mars si CHEMINADES est élu Président République

Coup de tonnerre à Menton, les frères Bogdanov, véritables muses du landerneau gemellaire ont apporté un soutien innatendu à Jean-Jacques CHEMINADE, le candidat contre l’occupation financière et l’occupation de Mars

J’ai rencontré Lyndon LaRouche pour la première fois dans une réunion publique tenue à New York, au printemps 1974. Ce qui m’a d’emblée frappé en lui, après l’intervention d’orateurs de son mouvement moins convaincants, fut sa faculté de penser devant un auditoire ouvertement, naturellement, à la recherche de la vérité, sans compromissions, sans souci de se faire bien voir, ni envolées démagogiques, ni recours à des notes. J’ai su que cette rencontre allait changer ma vie, non par l’adhésion à une « organisation » ou à un groupe, mais par quelque chose de rendu libre au dedans de moi-même, l’acte socratique, curieusement ressenti à 33 ans, d’un accouchement décisif de ce que je portais déjà en moi-même mais qui n’avait pas pu jusque-là s’épanouir au dehors5. »

Jacques Cheminade est décrit dans des documents du FBI le concernant, obtenus en 1994 grâce à une procédure visant à obtenir leur déclassification, comme « associé de longue date » à Lyndon LaRouche sur des « sujets politiques et stratégiques les intéressant tous les deux »6,4. Un document du FBI de 1976 (reproduit à droite) le décrit comme un « homme de troupe »n. 1 du National Caucus of Labor Committees (en), une organisation du mouvement LaRouche qui, selon ce dernier, créa dès 1971 ses propres « unités de renseignement »7, et pour laquelle Cheminade « travaille dans la section du renseignement international »n. 2. Selon Jacques Cheminade lui-même, son retour en France en 1977 aurait été motivé par le désir de se consacrer « à plein temps à des activités politiques et à la défense des idées et des principes de M. LaRouche »n. 3,4.

Débuts en politique

Jacques Cheminade est pour la première fois candidat aux élections législatives de 1978, dans la 25e circonscription de Paris, il obtient 0,12 % des voix.

Il abandonne ses fonctions au début de 19818. La même année, il devient secrétaire général du Parti ouvrier européen (POE) en France8, qui se présente comme « la section française d’un mouvement international dirigé par Lyndon LaRouche9 » ; il préside également l’Institut Schiller10, une fondation politique dirigée par Lyndon LaRouche et liée au POE11. Il essaie, sans succès, de réunir le nombre de parrainages nécessaires pour pouvoir présenter sa candidature à l’élection présidentielle française de 198112. Avant le 1er tour, il appelle à voter pour Valéry Giscard d’Estaing en déclarant que « trois raisons imposent ce choix : sa politique nucléaire, sa conception de la détente et son engagement à lutter contre le monétarisme.

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