De l’Amerikkke à Daesch: une histoire de la pudeur. Le dernier brûlot de Kontre Kulture

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Coup de tonnerre dans le landerneau de la mode, le sociologue Alain Soral vient de publier, 21 ans après son « Traité de mode à l’usage des parents » un nouveau pamphlet: « Hygiène esthétique de la dissidence ».

Il y dissèque en conscience les intérêts bien compris d’une conspiration, celle de la femme-objet, qui selon lui tient lieu de support fantasmatique à la pulsion consommatrice.  Entre virilité russe et tendresse méridionale, le maître du logos prône un retour à la pudeur authentique, la pudeur des sentiments et démonte définitivement les aspirations libertaires de la racaille gauchiste.

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L’hyper-érotisme est une école de la fascination, de l’hypnose, de l’aliénation. La femme-objet est la concrétion ultime du projet marchand. Elle est sa dernière provocation, qui vise à faire de l’homme une machine consommatrice.

C’est très grave.

Les corps sont dénudés. Soumis au désir et à l’injonction de désirer. L’être humain est entièrement quantifié dans une mesure du désir.

Alain Soral appelle son lecteur à se retirer des bruits du monde et à faire ses propres recherches dans la noblesse et la discrétion. Un maître du logos se reconnaît au contrôle de soi. Un maître du logos doit être virile à tout les instants. Il n’est pas leurré comme un mouton par les sirènes libertaires de la débauche.

La pseudo-liberté que les démocraties veulent imposer à tout le monde entier n’est que la liberté d’être un avorton. Cette liberté, le maître du Logos la récuse.

La dissidence commence, la dissidence apparaît lorsque le maître du Logos se soustrait à l’injonction de désirer, quand il ne consent pas à réduire son corps à de la viande et qu’il retire son corps, son visage et tout son être du marché consommateur.

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venise_penelope_2Partant du principe qu’il n’y a pas de révolution sans dissimulation, qu’il n’y pas, comme disait Deleuze, de rebellion sans discrétion, Alain Soral entreprend une histoire vestimentaire du masque.

De la cagoule révolutionnaire à la burka, en passant par les bauttas vénitiennes, le discours déploie des complexités, des rapprochements, des rapports qui donnent un autre son de cloche que la bien-pensance  atlantico-sioniste libérale-libertaires.

Alors que la propagande de la communauté organisée, recyclant les thèses du sioniste Lévinas se complaît dans la divulgation du visage et le voyeurisme du corps dénudé, la cagoule, le masque et le voile intégral constituent un acte de résistence à l’ordre pornographique

 

 

 

Capture d’écran 2017-02-08 à 11.07.37Loin des clichés ambiants, Alain Soral dresse un constant sans appel de la mode contemporaine:

Il y une pulsion de vie que le pouvoir tente de détourner par la provocation et l’excitation permanente. Nous prétendons que la dissimulation et la pudeur sont des moyens efficaces pour se réapproprier cette pulsion de vie. Il vaut mieux être cagoulée que pute.

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D’accord

 

 

 

 

 

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