Chercheuses zé chercheurs de tout poil, cessez immédiatement toute activité et préparez-vous à accueillir entre vos seins la divinité tutélaire des plaques de four, j’ai nommé le grand, l’inénarrable, le fabuleux, le rayonnant et ondoyant Fat Gourg.
Las, terrassée par une poignée d’affabulateurs wikiproutesques, notre page en vieux françois n’est plus lisible dans les mailles de ce gigantesque filet qui nous procure tant de joie, mais celles zé ceux qui sont familiers de la langue de Shakespeare ou de celle de Sergio Ramos peuvent se contenter de traductions, de bonne qualité certes.
Ci-dessous, quelques liens pour vos yeux ébahis de petits curieux, désireux d’en apprendre encore davantage au sujet de leur nouvelle idole.
– Notre encyclopédie richement illustrée bréviaire.
– La version rosbiffe
– La page en paëlla
– Le prophète (béni soit-il), accompagné de sa mamoune
– Le Fat Gourg originel, dans son écrin naturel
– Ici, invité dans une bédé de Boulet.
Il était une fois, dans un open-space surchauffé de la banlieue parisienne, deux acolytes pris d’un grand ennui et qui, pour le tromper, n’avaient de cesse de faire leurs propres recherches, et de quérir à leur ami Lycos la définition de moult mots tout droit sortis de leur imagination. Soudain, l’un de ces brillants bûcherons vit jaillir sous ses doigts doux un borborygme : GOURG, que son compagnon de rigolade s’empressa de compléter de l’épithète FAT. En ces temps anciens, la grossophobie n’était pas encore de mise, ceci expliquant cela, et ça également.
Et, paf, roulements de tambour et braillements de troubadour, voici donc le FAT GOURG.
Il est dodu, rose et jaune, souriant sous ses airs benêts, et arbore fièrement un faciès rondouillard qui ne saurait cacher sa grandeur d’âme. Il n’en fallait guère plus pour que cette adorable créature devienne le Dieu d’une communauté de gens velus, amis des bûcherons et des gouttes de pluie venues des pays où il ne pleut pas.
Pourquoi lui, pourquoi cet innocent dessin d’un enfant de sept ans, et pas un dinosaure choupi, vous demanderez-vous sans doute?
La réponse tient dans la description de la bestiole, qui fit fondre le cœur des internautes du monde entier. Il a 1 bras et 15 jambes. Il se cache parfois dans un four en faisant mine d’être une plaque. Il aime à manger des vers avec les gens, caché dans son four.
GOUR GOURG GOURG GOURG, tel est le cri de ralliement des téméraires qui ont osé se convertir à son adoration. Jaune et parme sont leurs atours. La date bénie choisie pour fêter sa magnanimité n’est autre qu’aujourd’hui, le 08/08. Parce que le 8 est comme notre Fat Gourg, rond et dodu à souhait. Merry Roomok, chers amis, happy fat gourg day, que la paix et les vers illuminent votre journée.
Sachez également que des individus, n’ayant pas froid aux yeux, se sont lancés à corps perdu dans la quête du prophète qui avait osé donner vie à une créature si parfaite. Cette personne n’est autre qu’un gosse angliche, inconnu au bataillon jusqu’alors, et qui se retrouva bien malgré lui au cœur d’une cabale contre les fascisants de ouiquipieddia, et d’un reportage télévisé aux couleurs chatoyantes. La légende voudrait qu’il se soit inspiré de sa maman, Georgia (Que le Fat Gourg la bénisse, brave femme féconde qui a enfanté un chiard doté d’un tel mysticisme), avec qui il était légèrement en froid en ces temps troublés, pour une sombre histoire de nuggets.
Fascination mêlée d’adoration, désir brûlant de promouvoir un culte remontant à des temps immémoriaux, artistes à la corde sensible au Fat Gourg, tels étaient les ingrédients du cocktail servi aux yeux ébahis du public.
Le Fat Gourg possède sa propre encyclopédie, ornée de splendides œuvres d’art remontant pour certaines à la préhistoire, il se décline également sous forme de statuettes d’un plus bel effet, nichées dans nos autels personnels ; il paraît même que certains l’ont vu voler.
J’ose espérer que vous aussi, chers lecteurs, embrasserez cette foi ô combien microbienne et sereine, et que vous en ferez la promotion dans votre entourage, proche ou moins proche. Par contre, évitez-nous les membres un peu concons à la Tata Monique et autre Tonton Gaston, mais si, l’oncle moustachu un peu raciste qui vous pelote les fesses, confit qu’il est dans son pastis à chaque repas de famille.
Et pour conclure, voici quelques mots de conclusion : Merry Roomok! 8) 8x (sourillets Face Gourg, copyright GéraldinDe).
