Voilà une étude qui risque de faire grand bruit dans le Landerneau confiné des frimas papillaires estivaux.
Publiés dans le dernier numéro de la revue Nature, les résultats de l’enquête de l’équipe du Pr. Dr. Ricardo Virilos de l’université de Thessalonique risquent de provoquer des remous, d’autant que le printemps semble se sédentariser et que l’été nous fait les yeux doux. Ces travaux démontrent en effet que près de 79 % des créateurs et autres « ice-cream designers » ont de la fiente de pinson commun (Pinsonus Vulgaris) au niveau de l’hypothalamus.
C’est très étonnant
« C’est très étonnant, d’autant que le pinson est réputé pour sa gaité alors que les « ice-cream designers » sont encore plus pénibles qu’une reprise de Richard Cocciante » souligne le professeur Virilos qui reconnait par ailleurs n’avoir jamais entendu parler du chanteur italien.
Pour parvenir à cette conclusion l’équipe grecque de l’universitaire a tout simplement soumis à un panel de 2022 candidats plus ou moins volontaires un questionnaire sur leurs préférences gustatives. De manière à s’assurer que l’intitulé serait parfaitement compris une seule question fut posée, plusieurs réponses étaient possibles. Et les résultats sont éloquents :
De quoi se poser des questions
De quoi se poser des questions quant aux aspirations réelles derrière la création glaciaire qui, de Pise à Stockholm en passant par la Lorraine, semble se complaire dans des excès déconnectés de la réalité gustative des gens.
Pas par le dos de la cuillère
Chez Mes Propres Recherches™ on n’y va pas par le dos de la cuillère à pot. Les journalistes de la rédaction ont retroussé leurs manches comme un seul homme et sont allés braver le terrain. Petit panel de réactions à chaud de consommateurs fournissant des explications qui, à défaut d’être concluantes, nous en apprennent beaucoup sur la bonté et la résilience du genre humain.
Tout s’accorde pour conclure que c’est avant tout la bienveillance des Hommes face à la dictature de l’originalité forcée qui permet la « création » permanente de parfums que la raison ne connait pas.
C’est très dur à ravoir
« La seule chose dont nous sommes aujourd’hui sûrs, conclut le Pr. Dr. Virilos, c’est que les vêtements en coton ou en flanelle sont déjà très durs à ravoir lorsqu’ils sont maculés de fiente de pinson. Je ne veux même pas savoir comment on fait pour une boîte crânienne. »