« Je n’aime pas le mot travail auquel je préfère le mot devoir ». Macron persiste et signe !

"Moi j'adore pas le mot de TRAVAIL parce que ça donne aux gens le sentiment que le travail est quelque chose qu’on peut faire quand on veut. Or il s’agit presque toujours d’un devoir"

Voilà une petite saillie qui pourrait faire l’effet d’un véritable COUP DE TONNERRE dans le discret Landerneau de la sémantique néolibérale. Le Président Macron©®™, dans une interview au Journal du Dimanche que le cabinet de l’Élysée est parvenue à faire censurer en catastrophe, revient brièvement sur la fameuse polémique née de ses propos sur la « pénibilité du travail ». Et le natif d’Amiens persiste et signe des deux mains ! L’équipe de 2 hackers en intérim de Mes Propres Recherches a réussi à pirater le compte du JDD et vous fournit en exclusivité le contenu édifiant de cet entretien.

« Vous savez, je crois qu’il y a malentendu sur mes véritables intentions et je désirerais aujourd’hui apaiser les tensions.
Mes pensées sont presque systématiquement outrageusement simplifiées par les journalistes illettrés qui, par nature, ne comprennent qu’un tiers de ce que je raconte. Je connais bien les rédactions nationales. Ce sont des lieux où l’on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien 
« 

« Pas besoin d’aller dans le Nord ou en Bretagne pour croiser des illettrés »

« Mais pour revenir au sujet premier, je crois qu’il est temps de remettre certaines pendules à l’heure et l’église St. Joseph* au milieu du village. Qu’entend-on par « travail » ? Eh bien le travail c’est la mission que l’on se voit confiée afin de contribuer efficacement à la COHÉSION NATIONALE ! C’est simple à comprendre, bien plus simple que de ramener du Comorien sur la terre ferme !  » (le président glousse).

Le président Macron©®™ glousse

« Vous savez j’adore pas le mot de travail parce que ça donne aux gens le sentiment que le travail est quelque chose qu’on peut faire à l’envi, dépendamment de l’humeur ou du temps libre. Je n’adore pas le mot « temps libre » non plus d’ailleurs.
Et pourtant il s’agit presque toujours d’un devoir  »

« J’ai entamé quelques réformes sémantiques dans ce sens, que je soumettrai prochainement à l’Assemblée. On ne parlera bientôt plus de « droit du travail » mais de « droit du devoir« , si tant est que le droit subsiste. Henri Salvador devra chanter que « Le devoir c’est la santé ». Dans la Bible le « Livre de Job » sera remplacé par « le Livre du Devoir ». Les esprits chagrins diront sans doute qu’il ne s’agit que de poudre aux yeux. Mais en attendant les enfants, en faisant leurs devoirs, s’habitueront très tôt à participer à la cohésion nationale et ne seront pas dépaysés, ces fainéants, en allant pointer à l’âge adulte à Pôle Devoir »

* Saint Joseph est le saint patron du travail et donc du devoir. NDLR

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Gonzague
Gonzague Loumintope est historien, linguiste, grand reporter photographe, dépôt de pain. Auteur prolifique de nombreuses études universitaires iconoclastes, on lui doit notamment : « La cuisson au bain-marie sous le règne de Philippe II d’Espagne. Entre tradition et renouveau » publié en 1999 aux Éditions de la Truelle et le très remarqué « Badineries et marivaudages dans l’œuvre tardive de Gilles de Rais », 2010, aux Éditions Flamarouilles.
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