Esclusif : Daesh lance son propre Koh Lanta

Coup de théatre dans le landerneau djihadiste. Devant les résultats décevants des derniers attentats en France, notament celui du Louvre où le terroriste est ressorti plus blessé que ses cibles, Daesh a décidé de lancer son propre « Koh Lanta », ou Daesh Lanta, pour entrainer les futures recrus à des attentats de qualité. Attention, une erreur ne passerait pas! 

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Abu Letbiengrass, le présentateur de l’émission, et deux membres de l’équipe, Leonardo et Donatello.

jour 1

Les deux équipes sont présentées, les Noirs Véridiques contre les Kakis Prophétiques. Les deux équipes sont envoyées dans un endroit aux conditions extremes, entre Champagnat et Lupersat dans la Creuse. Leur résistance sera mise à rude épreuve dans ce milieu hostile ou ils devront se nourrir seuls et survivre a l’hiver rigoureux de ce no man’s land dont le simple nom fait frémir les habitants de Limoges. De suite, les deux équipes établissent leurs camps – les Véridiques dans une vieille cabane de chasse, les Prophétiques se construisent une cabane avec des branchages. Ils vont chercher des champignons, mais comme la température est de 3 degrés, ne trouvent rien et doivent se rabattre sur des chataîgnes.

Jour deux

En réalité, je vous le dis, pas très réaliste

En réalité, je vous le dis, pas très réaliste

Seuls quatre candidats ont pleuré et appelé leurs mamans pendant la nuit, Abu Dsoufl se faisant même dessus pendant la nuit. Il faut dire que contrairement à la présentation, les cadidats ne sont pas exactement les mêmes que ceux qui ont été présentés dans le teasing de l’émission, la moyenne d’âge des candidats étant de 7,4 ans. La première épreuve a lieu, il s’agit de monter sur un chataîgner pour récupérer le totem – une boule ronde évidemment car toutes les représentations humaines sont bien entendu interdites – et la plupart des candidats se piquent en ramenant des marrons pas encore débogés. C’est Abu Rin, Kévin dans la vraie vie, qui décroche l’immunité en ramenant au bout de sept heures le vrai totem.

Les deux équipes votent. Abu Dshit – Rayan – est éliminé. Il part se faire sauter devant la pharmacie de Bellegarde, qui était fermée, comme tous les jeudis après midi, par manque de clients.

Jour 3

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C’est dur dur d’être un djihadiste (avec la colique en plus)

Difficiles conditions pour nos deux équipes. En effet, une épidémie de gastroentérite sévit parmis eux, ce qui rend encore plus difficile la compétition du jour, à savoir tuer un renard à la kalachnikov.  les coups pleuvent dans tous les sens et Abu Soufl tue sans faire exprès Abu Fonade et blesse sérieusement Abu Mboumboum. C’est sans surprise qu’il est éliminé le soir même autour du feu, et il part se faire sauter sur la place centrale de Lupersat, qui était malheureusement vide à ce moment là, comme 98% du temps d’ailleurs.

Jour 4

Quelque chose aurait pourtant du alerter les organisateurs, mais c'est ces tenues, ont voit rien aussi!

Quelque chose aurait pourtant du alerter les organisateurs, mais c’est ces tenues, ont voit rien aussi!

Coup de théâtre dans le landerneau de nos apprentis djihadistes. Il se révelle qu’Abu Rin est en fait une fille, Kenza, ce qui est contraire aux règles du jeu. Après un feu extraordinaire, il est décidé de marier celle qui est devenue Oum Amentu avec Abu Lotdchien. Tout le monde est là pour assister à la défloraison de Oum Amentu mais malheureusement Abu Lotdchien se met à pleurer « car sa lui rappelle sa maman ». L’assemblée vote donc contre lui et il est remplacé par Abu Dficel, qui arrive à se frotter contre Oum Amentu, et Abu Lotchien doit aller descendre des mécréants à l’église de Bosroger puis devenir martyr – malgré le fait qu’il soit terrorisé à l’idée de récupérer les 72 vierges – mais il ne trouve personne et, décidant de viser l’image interdite du Christ, lance une rafale de kalach, est propulsé en arrière et se prend six balles. Désormais, Oum Amentu restera au camp des Véridiques pour faire la cuisine, laver les culottes sales et aller chercher les chataîgnes. Coup dur pour les Prophétiques qui perdent un candidat et une aide précieuse.

Jour cinq

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« fiers d’être cons », euh pardon, « fiers d’être de la team Prophétique »

La diarhée a emporté trois candidats par désidratation. Heureusement, le présentateur, Abu Letrograss, proclame qu’ils seront quand même martyrs en vertu du hadith 121 28, « et si une bonne chiasse t’empêche de combattre les mécréants, et qu’elle te tue, alors tu pourras quand même aller au Paradis, mais sans les vierges, parce qu’une fois moi j’ai eu la chiasse, et c’était pas facile, surtout en plein désert et sans papier ».  Il ne reste plus que cinq candidats en lice, deux chez les Prophétiques et trois chez les Véridiques. Dur dur! La prochaine épreuve consiste à traverser la forêt sur les coudes, y compris dans les ruisseaux. Abu Dficel ose demander l’intérêt, et Abu Letrograss le sermonne gentiment d’un coup de crosse dans la tronche en lui disant que c’est comme ça. C’est parti pour les candidats. Au moins, la diarhée se voit un peu moins et ils se battent comme des lions. Enfin des lionceaux. Enfin des gros chats. Enfin des chatons de gros chats. Bref, on se comprend. Le soir, autour du feu, il est décidé qu’Abou Dficel sera le prochain martyr. Il part attaquer à la machette le boucher de Mautes mais celui-ci, 1m90 et 92 kilos, fait une clé de bras au brave combattant et décide de lancer un nouveau paté.

jour 6 : l’épreuve finale

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« ouh, je suis chaude et très très consentante, ouh là là, que c’est bien daesh, ouh j’ai chaud »

Oum Amentu est remariée à Abu Mboumboum, mais cela n’avantage pas les équipes car elles sont réunies pour l’épreuve finale dans la cabane des Véridiques. La nouvelle épreuve est très difficile : il s’agit de résister à la tentation dans la voie prophétique de ces tentatrices de femmes qui, si elles ne sont pas un peu calmés, empêchent les hommes d’effectuer leur devoir de martyr. On fait donc défiler devant les candidats une file de femme plus affriolantes les unes que les autres. Hélas, l’épreuve est une catastrophe. Les candidats se mettent à pleurer voire à se faire dessus, à coup de « moman, je veux rentrer, moman ». D’urgence, Abu Letrograss les rapatrient au campement de base. Mais là les attendent Roger, Denis et Marcel, propriétaires de la cabane, qui s’avèrent maitriser mieux la carabine que nos candidats la kalache.

Fin de la saison.

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Laurina Cerras
Journaliste et enquêtrice, je souhaite, après avoir gravitée dans les milieux des merdias classiques et vendu au pouvoir, ainsi que ceux de la vie et nuit parisienne, faire part de mes expérience à mes lecteurs, qui méritent avant tout ma vérité.
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