Champignons Premier Choix : Le mensonge dans vos assiettes !

En cette veille de Pâques, principale fête de la Chrétienté et de la Judaïté, il est de bon aloi de se poser quelques questions quant à la provenance de certains aliments accompagnant les agapes pascales.

À cet effet la dernière étude publiée par le Prof. Dr. Virilos de l’Université Iolanda Gigliotti de Thessalonique risque de provoquer un véritable COUP DE TONNERRE dans le Landerneau de la myciculture festive !

 

Non content d’être gesneden, l’intitulé est trompeur

Après une enquête de deux mois ayant conduit l’universitaire et son équipe sur des chemins de traverse mycicole semés d’embûches, la revue Nature a décidé de rendre publics ses résultats ; et le moins que l’on puisse dire c’est que ceux-ci risquent de faire GRAND BRUIT.

Qui, parmi les amateurs de champignons de Paris, ne s’est jamais retrouvé face à une boîte, voire même parfois un SACHET annonçant goguenard que le produit le contenant était de, je cite de « PREMIER CHOIX» ?

Mensonge, mensonge, mensonge !

 

Paroles, paroles, paroles !

 

Dans la réalité brute et sans détour il en va tout autrement. C’est le Professeur Virilos lui-même qui nous en parle le mieux.

« Au vu des résultats LE PREMIER CHOIX, dont les grandes surfaces nous rebattent les oreilles, est en vérité le SECOND CHOIX de la majorité des consommateurs. Les gens préfèrent un second choix qu’ils ont eux-mêmes choisi à un mauvais premier qui leur a été imposé » conclut-il sans ambages.

Les résultats de l’enquête parlent d’eux-mêmes.

De quoi faire bouger les choses ? Rien de moins sûr.

« C’est le grand souci de ces études, poursuit l’Hellène. Nos travaux révèlent au grand jour les mensonges de la grande distribution. Mais si demain les grandes surfaces désiraient toujours mettre en valeur leur « Premier Choix » il leur suffirait de les vendre sous l’appellation « deuxième choix » et les consommateurs n’y verraient que du feu. C’est un travail de Sisyphe, vous savez, l’impératrice d’Autriche, là. » Des mots qui résonnent parfois à coups de pourquoi et qui ne sont pas faits pour rassurer le client.

Quoi qu’il en soit l’étude est une bonne nouvelle en ce sens qu’elle met l’accent sur une réalité fongique longtemps ignorée. Et si les lignes ne sont peut-être pas encore aujourd’hui en mesure de bouger, peut-être seront-elles demain, par l’entremise d’hommes de la trempe du Professeur Virilos, tout simplement bouleversées.

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Gonzague
Gonzague Loumintope est historien, linguiste, grand reporter photographe, dépôt de pain. Auteur prolifique de nombreuses études universitaires iconoclastes, on lui doit notamment : « La cuisson au bain-marie sous le règne de Philippe II d’Espagne. Entre tradition et renouveau » publié en 1999 aux Éditions de la Truelle et le très remarqué « Badineries et marivaudages dans l’œuvre tardive de Gilles de Rais », 2010, aux Éditions Flamarouilles.
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