Marsault, sur le front, contre les gauchiasses.

Tandis que dans un communiqué au vitriol, les éditions Ring annonçaient avec fracas, les plans diaboliques des Anti-fas : Déposséder Marsault de ses outils de travail à savoir ses mains. En effet une horde de gauchiasses, à la solde de la fragilité féminazi, comptait couper les mains de notre Léonard de Vinci et comme si cela ne suffisait pas, les broyer ensuite dans un sanibroyeur
Heureusement ! Dieu Merci, rendons lui grâce, Mis au fait des plans de la lie de l’humanité, Marsault conduisit une embuscade. Le héros raconte :

« Sous moi donc cette troupe s’avance,
Et porte sur le front une mâle assurance.
Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort
Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port,

Breum ! Breum ! Breum ! Breum ! Dans ta reum ! Reum ! Reum !
Breum ! Breum ! Breum ! Breum ! Fait pas le keum keum keum !

Tant, à nous voir marcher avec un tel visage,
Les plus épouvantés reprenaient de courage !
J’en cache les deux tiers, aussitôt qu’arrivés,
Dans le fond des vaisseaux qui lors furent trouvés ;

Bash ! bash ! bash ! J’nique ta face face face
Bash ! Bash ! Bash de gauchiasse chiasse chiasse !

Le reste, dont le nombre augmentait à toute heure,
Brûlant d’impatience, autour de moi demeure,
Se couche contre terre, et sans faire aucun bruit
Passe une bonne part d’une si belle nuit.

Breum ! Breum ! Breum ! t’as trop le seum seum seum
Breum ! Breum ! Breum ! t’es trop cheum cheum cheum !

Par mon commandement la garde en fait de même,
Et se tenant cachée, aide à mon stratagème ;
Et je feins hardiment d’avoir reçu de vous
L’ordre qu’on me voit suivre et que je donne à tous.

Bash ! Bash ! Bash ! Reste dans ta crasse crasse crasse
Bash ! Bash ! Bash ! Je nique ta race race race

Cette obscure clarté qui tombe des étoiles
Enfin avec le flux nous fait voir trente voiles ;
L’onde s’enfle dessous, et d’un commun effort
Les Maures et la mer montent jusques au port.

Breum ! Breum ! Breum ! Breum ! Dans ta reum ! Reum ! Reum !
Breum ! Breum ! Breum ! Breum ! Fait pas le keum keum keum !

On les laisse passer ; tout leur parait tranquille ;
Point de soldats au port, point aux murs de la ville.
Notre profond silence abusant leurs esprits,
Ils n’osent plus douter de nous avoir surpris ;

Bash ! bash ! bash ! J’nique ta face face face
Bash ! Bash ! Bash de gauchiasse chiasse chiasse !

Ils abordent sans peur, ils ancrent, ils descendent,
Et courent se livrer aux maisn qui les attendent.
Nous nous levons alors, et tous en même temps
Poussons jusques au ciel mille cris éclatants.

Breum ! Breum ! Breum ! t’as trop le seum seum seum
Breum ! Breum ! Breum ! t’es trop cheum cheum cheum !

Les nôtres, à ces cris, de nos vaisseaux répondent ;
Ils paraissent armés, les Maures se confondent,
L’épouvante les prend à demi descendus ;
Avant que de combattre ils s’estiment perdus.

Bash ! Bash ! Bash ! Reste dans ta crasse crasse crasse

Bash ! Bash ! Bash ! Je nique ta race race race
Ils couraient au pillage, et rencontrent la guerre ;
Nous les pressons sur l’eau, nous les pressons sur terre,
Et nous faisons courir des ruisseaux de leur sang,
Avant qu’aucun résiste ou reprenne son rang.

Breum ! Breum ! Breum ! Breum ! Dans ta reum ! Reum ! Reum !
Breum ! Breum ! Breum ! Breum ! Fait pas le keum keum keum !

Mais bientôt, malgré nous, leurs princes les rallient,
Leur courage renait, et leurs terreurs s’oublient :
La honte de mourir sans avoir combattu
Arrête leur désordre, et leur rend leur vertu.

Bash ! bash ! bash ! J’nique ta face face face
Bash ! Bash ! Bash de gauchiasse chiasse chiasse !

Contre nous de pied ferme ils tirent leurs alfanges ;
De notre sang au leur font d’horribles mélanges.
Et la terre, et le fleuve, et leur flotte, et le port,
Sont des champs de carnage où triomphe la mort.

Breum ! Breum ! Breum ! t’as trop le seum seum seum
Breum ! Breum ! Breum ! t’es trop cheum cheum cheum !

Ô combien d’actions, combien d’exploits célèbres
Sont demeurés sans gloire au milieu des ténèbres,
Où chacun, seul témoin des grands coups qu’il donnait,
Ne pouvait discerner où le sort inclinait !

Bash ! Bash ! Bash ! Reste dans ta crasse crasse crasse
Bash ! Bash ! Bash ! Je nique ta race race race

J’allais de tous côtés encourager les nôtres,
Faire avancer les uns et soutenir les autres,
Ranger ceux qui venaient, les pousser à leur tour,
Et ne l’ai pu savoir jusques au point du jour.

Breum ! Breum ! Breum ! Breum ! Dans ta reum ! Reum ! Reum !
Breum ! Breum ! Breum ! Breum ! Fait pas le keum keum keum !

Mais enfin sa clarté montre notre avantage ;
Le Maure voit sa perte, et perd soudain courage :
Et voyant un renfort qui nous vient secourir,
L’ardeur de vaincre cède à la peur de mourir.

Bash ! bash ! bash ! J’nique ta face face face
Bash ! Bash ! Bash de gauchiasse chiasse chiasse !

Ils gagnent leurs vaisseaux, ils en coupent les câbles,
Poussent jusques aux cieux des cris épouvantables,
Font retraite en tumulte, et sans considérer
Si leurs rois avec eux peuvent se retirer.

Breum ! Breum ! Breum ! t’as trop le seum seum seum
Breum ! Breum ! Breum ! t’es trop cheum cheum cheum !

Pour souffrir ce devoir leur frayeur est trop forte ;
Le flux les apporta, le reflux les remporte ;
Cependant que leurs rois, engagés parmi nous,
Et quelque peu des leurs, tous percés de nos coups,

Bash ! Bash ! Bash ! Reste dans ta crasse crasse crasse
Bash ! Bash ! Bash ! Je nique ta race race race

Disputent vaillamment et vendent bien leur vie.
À se rendre moi-même en vain je les convie :
Le cimeterre au poing ils ne m’écoutent pas ;
Mais voyant à leurs pieds tomber tous leurs soldats,

Breum ! Breum ! Breum ! Breum ! Dans ta reum ! Reum ! Reum !
Breum ! Breum ! Breum ! Breum ! Fait pas le keum keum keum !

Et que seuls désormais en vain ils se défendent,
Ils demandent le chef ; je me nomme, ils se rendent.
Je vous les envoyai tous deux en même temps ;
Et le combat cessa faute de combattants… »

On appréciera l’âme de poête qui habite notre Raphaël !

 

Il a ensuite tenu à rassurer ses abonnés voici un extrait de sa verve.

« Mes chers abos je vous écrit
Que nous fûment strike ce vendredi
Que je sommes déjà permaban
Mais que bientôt ça fera breum mal

Sur internet je combattions
Les ennemis de la nation
Et toutes leurs mères dans le camion
À grands coups de kro’ s’éclatent le fion

Le roi zemmour m’a z’appelé,
C’est « sous culture» qu’il m’a nommé
Sire, « sous culture », n’est point mon nom
J’lui dis « j’m’appelle Marsot le félon »

Il a rasé mes cheveux à flanc
M’a fait gagner beaucoup d’argent
Il m’dit claque tout dans des tatouages
Ça fera des trailers en image

Faut qu’ce soye que’qu’ chose de sans gêne
Pour que j’puisse ressembler à Eugène
Et pour qu’jpuisse chauffer les minots
Quand ils veulent zouker du Congo

Ma mère si j’meurs en combattant
De frapper un vieux musulman
Vous appellerez Conversano
Converserez du gars Marsot,
Dites au Führer, à Obertone,
Papacito, que je bastonne.
Je suis leur breum serviteur
Marsot qui vous embrasse ta sœur. »

J’espère que chacun ici a conscience de la chance que nous avons, de traverser la même époque que ce génie du pinceau et du rire. Il mérite son nom de Victor De Vinci. Rendons lui grâce !

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