C’est en captant une balise msn émettant en code morse alphanumérique depuis l’arrière salle de mon cercle d’échec que j’ai failli tombé à la renverse. Alors que tout le monde à l’heure actuelle s’alarme du tournant de l’éternel renouveau de la grandeur américaine, l’information analogique cryptée me parvenant me suggérait que tout ceci n’était qu’une vaste SUPERCHERIE !!!!
Moi Bourgeois du Coeur réputé pourtant pour mon flegme si placide ne pouvait en croire mes oreilles. Et pourtant !! Je me mis alors en route pour la Suisse et le CERN, afin de recouper mes sources en bon observateur soucieux de la vérité historique que je suis. En chemin, je reçus par pigeon voyageur un message de l’ambassade iranienne de Reykjavik !
« Je ne préfère pas en dire trop. Si tu grattes le vernis sous cet ongle incarné, c’est plus qu’un caillou dans ta chaussure que tu risquerais de trouver ».
Pour trouver le bon angle, il faut prendre langue
Il en fallait plus pour m’arrêter. J’avais un premier rendez vous secret dans une agence Air France de Bar Le Duc. Mon contact, rencontré à l’AeroClub de France, devait m’expliquer pourquoi depuis quelques jours, le nombre de passagers interdits d’embarquement vers les USA augmentait. Il m’a dit entre autre que si on croisait les passeports biométriques de ces passagers avec les algorithmes de la banque de Singapour, apparaissait un codex reprenant un vieil alphabet runique dévoilant ce que seule une lecture talmudique des notes de bas de pages de Wikileaks avait laissé suggérer :
OUI LE BUG DE L’AN 2000 AVAIT BIEN EU LIEU !! OUI LES USA ONT CONNU UNE CATASTROPHE NUCLEAIRE SANS PRECEDENT EN JUILLET 2001 SUITE A UNE FAILLE D’EXPLOITATION DE WINDOWS 3.1
Bien que tout au long de mon existence, j’en ai avalé des vertes et des pas mûres, j’eu besoin de me resservir une mirabelle. Mon processeur cérébral n’avait pas besoin d’être défragmenté pour en déduire que tout, TOUT du 11/09 à Obama et maintenant Trump est une illusion véhiculé par des drones pour masquer l’ignoble vérité : Un pays dévasté, juste une illusion propagée sur Internet pour maintenir un certain ordre mondial, en attendant un hypothétique retour de ses dominants depuis les sarcophages des tréfonds des base de la NASA.
On ne roule pas dans la farine le châssis de la vérité
Continuant mon chemin vers Genève, une main sur le volant l’autre sur mon 3310 custom, je naviguais sur Skype en fenêtre de navigation privée, l’adrénaline de la vérité me faisant prendre des risques nécessaires, quand le devoir d’information envers la survie de notre civilisation n’est possible qu’au prix d’une course contre la montre.
C’est à un feu rouge de Luxeuil les bains que je dus relire plusieurs fois, des gouttes de sueurs tombant sur mon écran, ce message, échangé via un thread de Doctissimo, avec un agent du Mossad, sous couvert de l’achat d’un berger allemand :
« Les voyageurs qui vont à New York ne se rendent pas compte qu’ils atterrissent à St Pierre de Miquelon et ceux pour SF à Mexico. Tout ça avec la duplicité des gouvernements du continent Américain et des cartels mafieux qui profitent de faire croire que le gendarme du monde est encore là pour faire régner la terreur de la loi du plus fort. Beaucoup de gens des différents secrets services de part le monde sentent que quelque chose n’est pas net mais la communauté Algoquantique reste soudée et hermétique sur le sujet. Certains disent que c’est l’offensive menée par les Anonymous et Vladimir Poutine qui a contribué à accélérer le processus de retrait final du monde avec l’hologramme Trump et ce programme de mur. Si tu arrives à faire cracher le morceau aux grands pontes du CERN peut être que tu arriveras à avoir la dernière pièce du puzzle »
Rencontre en Suisse
Après avoir continué mon périple et être arrivé maintenant si près du but un doute me saisit alors que je longeais le Parc du Château sur la route de Mategnin : « Ne m’étais je pas attaqué à un trop gros morceau ? Ne vaut-il pas mieux des fois, rester dans la douce illusion d’un monde suave et sans dangers ? » Face à ce découragement qui me guettait, je me donnais une vigoureuse claque sur la joue et me resservit une lampée de ratafia. Un scientifique du CERN m’attendait dans un bosquet avec un powerpoint chargé sur un Minitel pour être sûr que la vérité n’allait pas être hacké.
C’est dans la douceur de la nuit helvete, avec en bruit de fond le grignotement de noisettes par les écureuils, que le professeur Hans Von Scheïlderberg me fit cette conférence confession illustrée avec des modélisations d’équations quantiques et de nombreuses coupures de journaux sportifs :
« Tout le monde sait que les USA dans les années 50 avec l’aide des scientifiques Nazis ont pris une avancée décisive dans les progrès technologiques non pas astronomiques mais algorithmique. Des serveurs méga puissant protégés des radiations dans des cuves refroidit par la calotte de glace du Colorado calculent des données holographiques qui transitent par le réseau. Sentant venir la fin de l’histoire depuis la chute du mur de Berlin, les années 90 virent la finalisation du programme nine elevheaven. Capable de lire l’avenir les derniers américains mirent en place une fausse attaque, le 11/09, pour mettre en place un mécanisme de repli masquant la catastrophe qu’ils venaient de vivre. Leur âme numérisée ils attendent la décontamination de leur pays et la fin de calcul logarithmique qui saura leur rendre à nouveau chair. En attendant ils vivent dans des câbles de connexion quand des drones tueurs sont chargés de tuer toute source de chaleur qui s’approcherait du territoire contaminé. Ils nous ont chargé à nous le CERN de trouver le trou noir capable d’aspirer les radiations nocives. Sans ça il se peut bien que l’illusion flottant autour du continent américain ne dure encore longtemps. Les Russes nous aideront s’il le faut. Mais je vous en ai trop dit, je ne peux… »
Je ne le laissa pas finir sa phrase et lui souffla ma fumée de cigarette électronique dans les yeux. Remerciant les techniques de Krav Maga acquises au dojo des Courtilières, je me saisi du minitel et couru au plus vite vers ma voiture. Je me devais de quitter la Suisse sans plus tarder si je voulais rester en vie. Mais avant je devais trouver un cybercafé pour envoyer sans me faire pister ce récit en fichier .rtf . La vérité devait être partagée !! Ensuite peu importe la frontière ou le 8008 Dufourstrasse Zürich.