Le GLAM-ROCK: un projet reptiliens.

Coup de tonnerre dans le landerneau de M.P.R., notre éminent rédacteur W.Riviera a été pris d’une lassitude subite, quoique passagère rassurez-vous chers lecteurs, à l’idée de fomenter quelque nouveau reportage si caractéristique de cete éthique exigeante  dans lequel excelle l’équipe de Mes propres recherches et qui consiste peu ou prou a déballer la vérité à la figure des moutons du système pour y démouler un étron aussi puant et informe que leurs idées pourries.

Après une dure nuit de labeur, alors qu’il fumait une weed de première qualité, dont les effets étaient sublimés par sa consommation habituellement frugale de cette substance, il a été pris par l’envie d’abandonner quelques instants cette complosphère belle hideusement d’un ulcère à l’anus pour élever son regard vers les azurs limpides de la beauté.

Le glam-rock en tant que projet reptilien a donc permis de joindre l’utile et l’agréable, et de s’acquitter de sa tâche de rechercheur tout en écoutant de la musique.

Voici donc un top 7, chiffre ésotérique s’il en est, qui va vous démontrer que le glam-rock cosmique (voir à DURIF) est la mère de tout les complots et quand vous verrez la quatrième, vous allez regrettez d’avoir pensé ça.

 

SEPT/  Daphné McGuiness. Evening in Space

Une intro à peu près aussi moche que du Babylon ZOO, une chanson sans surprise, convenue et accumulant les clichés formels de bout en bout, mais Daphné McGuiness est un reptilienne en soi: richissime héritière de francs-maçons irlandais, elle est la petite nièce de Goebels et l’ancienne amante de BHL. Si cela ne suffisait pas, on remarquera dans les élucubration baroques d’un David LaChapelle à bout de souffle des allusions très claires à l’orgasme reptilien.

On appréciera tout de même les arrangement de cordes impeccables, on en attendait pas moins de lui, du génialissime Tony Visconti et un tempo particulièrement bien choisi, languide mais soutenu, particulièrement propice à certaine levrette débonnaire ou bien encore au groove intrinsèque à cette adorable oscillation d’un axe tête nuque emportée par une fellation particulièrement bien administrée, c’est-à-dire avec amour.

SIX: Roxy Music. Juste like you

Décollage en douceur avec un Brian Ferry au top de son trémolo.

Tout le monde sait que les reptiliens possèdent des connaissances qui nous dépassent. Notamment en alchimie. Ici le texte est formel:

Everything changes
Weather blows hot or cold
Through alchemy iron turns gold

CINQ/ Iggy and the Stooges. Search and Destroy

Incontestablement le meilleur morceau de l’IGUANE

QUATRE/ Iggy Pop. Dumb Dumb Boys.

Incontestablement le meilleur morceau de l’IGUANE.

TROIS/ Brian Eno. Here Comes the Warm Jets.

Si certains albums de l’Eno tardif ont en commun avec la musique de Shoenberg le fait d’être incroyablement chiants à la première écoute, mais suffisamment cotés pour être écoutés par snobisme jusqu’à les apprécier réellement, le premier opus de cet inventeur étrange est un chef d’œuvre beaucoup plus intuitif. Le titre est une évocation de la panspermie pré-reptilienne.

DEUX/ T-Rex. Electric Warrior

T-Rex, rien d’autre à dire et quarante minutes de brut dans une monde de beauté.

NUMAIRO UN/ Ziggy Stardust and the Spider from Mars. Moonage Daydream.

I’m an alligator…I’m a space invader. What else?

Si la rédaction de MPR a longtemps hésité entre les différentes versions ce tour de force, ce n’est pas seulement , compte tenu du fait que ce live à l’Hammersmith Odeon fut le concert où Ziggy lui-même fut mis à mort dans Rock’n’roll Suicide et donc par facilité qu’elle a fini par retenir cette version. C’est parce qu’elle se démarque des autres à bien des points. D’abord cette accélération du tempo où il n’est plus question d’être débonnaire, puis ces hoquets terriblement bitchy d’un Bowie presque juvénile, et puis une certaine nostalgie d’une époque décadente où les rock stars se payaient le luxe de ramener un mellotron sur scène pour le niquer au mix, mais il y surtout ce génie avec lequel Mike Ronson refuse de comprendre quelle est la différence entre un soliste et un accompagnateur et le tout sur des amplis aux lampes saturées de testérone.

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