C’est l’intoxication alimentaire de deux attachés parlementaires INSOUMIS qui avaient acheté du fromage de brebis emballé dans du papier journal ainsi que du petit salé au député Jean Lassalle, produits fabriqués dans son étable, loin des normes hygiéniques recommandées et au nez et à la barbe du fisc français.
Descente aux enfers pour cet irréductible français tellement attachant mais ruiné et placé en liquidation judiciaire depuis sont échec aux présidentielles, il à accepté de nous recevoir dans sa bergerie de la vallée d’Aspe.
Arrivé en TGV avec notre équipe technique à six heures du matin, nous le trouvons dans son champ torse nu, le décor est planté.
[7H30] Nous découvrons un homme du terroir et acceptons un apéro matinal improvisé.
Un bon vivant qui a su nous ravir ; couverture à carreaux sur le sol, Opinel tire bouchon dans la main, pâté de belette, liqueur de romarin et de génépi, le tout mélangé à la white widow que nous consommions depuis plusieurs semaines et l’entrée en la matière fut détonante.
[8H10] Notre cameraman fait un bad trip.
Altitude, manque de sommeil, présence de nombreux pollens, notre équipe a déjà subit un sérieux coup au moral mais Karl Rot avait ramené de la B12 dégotée sur le darknet ainsi que des petit princes, ce qui nous a requinqué pour la suite de la matinée.
[8H40] M. Lassalle nous parle pollinisation et floraison.
Nous décidons donc de checker nos faux comptes Facebook pendant deux bonnes heures le temps qu’il décuve, le tout en opinant de la tète quand nous croisions son regard.
[11H00] Jean nous invite au bar « l’embuscade ».
Reçus par Rosette, la patronne, nous retrouvons les cantonniers du village déjà à l’oeuvre ainsi qu’une bonne bouteille de Ricard avec seau à glaçons et verres ballons qui nous attendaient.
Le soleil étant présent, l’ambiance est festive et nous entamons une holà au passage du facteur.
[12Hpétante] Jeannot nous invite à « la meilleure cantine du coin ».
Selfie obligé on aver deux grammes, oui l’argent sale des fakes-news passe dans les costumes, la codéine et les sourires de pute, en tout cas belle adresse ; les escargots sont bien cuits et les toilettes sont propres, à noter aussi une belle cave de blanc sec.
Le point d’orgue de ce repas étant l’exposé de Jeannot sur la meilleure façon de fabriquer un alambic avec l’aide d’un ami chauffagiste.
[16h30] Nous sortons de table.
[16H32] Jeannot décide de siester dans la BX.
[19H10] Rendez vous devant la fontaine de la bibliothèque/MJC/foyer rural/mission locale/bureau de Poste Maitre Gims du village.
Vomissements effectues, coup d’eau froide sur le visage, changement de tshirt car déchiré suite au drama entre Van.sa et Al Bedo, nous voila prêts pour affronter la soirée et faire notre devoir de journaliste d’investigation lanceur d’alerte.
A noter que Luke Rony ne c’est pas encore battu avec un irlandais ou écossais à cette heure de la journée.
[21H30] Improvisation d’une fête dans le village en l’honneur d’un truc obscur.
Musique champêtre dans l’enceinte du terrain de boules, tables Kronenbourg et verres en plastique, nous revoilà en pleine investigation.
L’ambiance monte et scène surréaliste Jeannoninou nous envoie ce saut de la liberté en l’honneur de cette belle journée, quoi de mieux pour ne pas lui en vouloir de faire sa propre boutique™ produits du terroir et le laisser tranquille.
[23H30] Retour sur Paris.
C’est donc avec un foulard rouge autour du cou, le cœur léger et une grosse haleine, mais la tète pleine de nostalgie que nous nous retrouvons au wagon bar avec un triple expresso et une bouteille de sanpé à 18 euros, ne regrettant pas notre choix de devenir journaliste de l’internet.
A noter aussi que Alain Bashing a encore pécho indépendamment de sa volonté durant ce documentaire.
Fin.