FAC / BLOQUEURS : Une violence inouïe (témoignage)

Bonsoir,

si je prends la plume ce mercredi, c’est parce qu’en France l’heure est grave.

Sous des motifs fallacieux, et en violation manifeste des lois de la République, nos belles universités sont aujourd’hui mises à sac par des pseudo-étudiants, pour la plupart des clowns en licence arts du spectacle et compagnie…

Accompagnés par les nervis de la CGT et par des groupuscules jihado-gauchistes ils font régner une terreur sans nom dans des facs, nivellant par le bas l’année des étudiants sérieux.

Intimidation, violences, les nouveaux émules de Staline sont prêt à tout pour détruire le peu d’enseignement sérieux qui nous reste…

Les étudiants qui veulent bien travailler ne peuvent rien faire !…

Joris T., étudiant à Tolbiac nous a livré son témoignage

Amphi réservé aux gauchistes

J’essayai de me rendre à l’amphi pour voter CONTRE le blocus, mais à peine avais-je franchi le pas du hall d’entrée, qu’une bande de mecs louches m’est tombé dessus. D’une voix rauque et autoritaire, leur leader, un barbichu, cheveux longs et chemise ouverte, m’apostrophe

  • Tu fais quoi toi là ? Tu crois qu’on t’as pas vu rentrer à l’AG ? No way, ici c’est gauchistes only on veut pas de ta sale dégaine de FACHO.

Fier comme Artaban, je lui rétorque :

  • Eh ducon c’est quoi ta définition de la DEMOCRATIE ? Tu l’as lue dans l’archipel du Goulag ? Parce que la mienne, elle est écrite au fronton de touts les mairies. Elle s’appelle Liberté, Egalité, Fraternité !

A cette mention, ses yeux s’écarquillent et s’irriguent de sang.

PAR LENINE !

UNE HORDE DE NERVIS DE LA CGT DEBARQUE. ILS SONT QUATRE, VETUS UNIQUEMENT DE PETITS DEBARDEURS EN CUIR QUI LAISSENT SAILLIR DES MUSCLES SANS DOUTE EXERCES A VIOLENTER DES FLICS ET DES HONNETES GENS.

C’EST LA QU’ILS ONT SORTIS DES FUSILS, ET TIRE SUR NOUS

CES GAUCHISTES NE RIGOLENT PAS. A MA GAUCHE, MON POTO AURELIEN QUI ETAIT VENU AVEC MOI EST DEJA TOMBE SOUS LEURS TIRS. DANS UN DERNIER RALE IL ME DIT…

LE PARTIEL… DE JEUDI… PASSE LE POUR MOI JORIS !

Facile à dire ! Encore faudrait-il que je survive a l’assaut déchainé des gauchiasses, qui ont désormais pris des couteaux et semblent entamer un rituel occulte. Pourquoi dansent-ils comme  ca ? Je le comprends hélas trop tard…

TRANSFORMATION

Ces horribles cosmopolites ont fini leur chant maléfique, et achevé la transformation en Super Sayian ! Je n’en crois pas mes yeux, vaincu en république par des dessins animés de sous-production asiatique ! 

Non sans ressentir une légère excitation à la vue de leurs beau corps huilés qui m’encerclent désormais, prêts à m’anéantir, je me convulse au sol, entre désir d’en profiter une dernière fois et désespoir de ne pas pouvoir passer plus de temps à la BU maintenant que ma vie s’achève sous les coups des ennemis de liberté.

UN DERNIER SPASME

JE TROUVE ENCORE LA FORCE D’IMPLORER MON SALUT

JEANNE AU SECOURS !

JEANNE AU SECOURS !

JEANNE AU SECOURS !

ILS ONT ENTENDU MON APPEL

Oui mes amis, c’est là, alors que je croyais tout perdu qu’ils sont venus à la rescousse

LA COCARDE M’A SAUVE DES BIEN PENSANTS

Comment les décrire ? D’abord, couché par terre, croyant que tout  était fini, je n’ai vu qu’une lumière pointer à travers le dome de l’amphithéâtre.

Puis une douce musique a retenti, et le jour a éclaté dans le goulag, instoppable, insatiable. Virevoltant dans les airs, battant avec fierté leurs ailes tricolores, la brigade aérienne de la Cocarde a envahi les cieux, et Famas a la main ils ont repoussé les assauts des tenants d’un mode de pensée qui a déjà fait ses preuves, avec les déboires que l’on sait.

Ils avaient les cheveux un peu longs, et l’air gentil, comme Jésus comme on peut le voir dans les peintures, ces anges de la cocarde.

Celui qui m’a recueilli dans ses bras, il m’a serré fort pour que je ne tombe pas, et de ses ailes puissantes il m’a emmené sur un brancard à l’écart du champ de bataille. Avant de partir, il s’est retourné et m’a juste dit  » eh… ca va aller » en me faisant un petit clin d’oeil.

MORT AU COMBAT

Il s’appelait Angelo, on l’a retrouvé découpé en petits morceaux au milieu d’un amphi de biologie.
Pour tous les morts comme Angelo, ces vaillants superpatriotes venus d’une autre dimension qui sont venus sur notre terre y trouver la mort.

Pour toutes les victimes des sanguinaires qui empêchent la fleur de notre jeunesse de vivre.

Pour la BU.

NON AU BLOCUS DE LA FAC

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Al Bedo
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