CORONAVIRUS : c’est un coup des végans !

Coup de tonnerre dans le Landerneau des maladies vagabondes. Les végans seraient responsables de la transmission du coronavirus.

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Soupe à la chauve-souris, au chou-blanc et à la coriandre (蝙蝠汤)

« Quand Edward Jenner a sorti son papier sur le coucou gris, personne ne s’attendait à ce qu’un type nous pondant une étude aussi insignifiante finisse par découvrir le vaccin contre la variole. Eh beh vous verrez qu’il en sera de même avec mon enquête »

Professeur Ricardo Virilos, Revue Nature, janvier 2020

Ces mots prononcés avec un accent grec mâtiné d’espoir, ce sont ceux du Professeur Virilos, de l’Université Luc Plamondon de Thessalonique. Et si le Professeur s’exprime ainsi aujourd’hui c’est qu’il vient de publier une étude qui pourrait faire l’effet d’un véritable COUP DE TONNERRE dans le Landerneau de la virologie récréative.

Wuhan, two, three, viva les chauves-souris !

Une étude de près de deux semaines conduite sur place, à Wuhan, conclut à la responsabilité des végans dans la propagation du coronavirus. Comment cela est-il possible ?

« Alors c’est très simple » nous explique l’universitaire, encore engoncé dans sa large blouse blanche, le visage camouflé par un masque de protection sans doute fabriqué en Chine.
« Il faut savoir que les végans sont assez peu nombreux dans l’Empire du Milieu et que leur champ d’action s’en trouve par là-même restreint. Après avoir appris que la population de la ville de Wuhan s’était pris de passion depuis quelques mois seulement pour la soupe à la chauve-souris au chou blanc, nous avons mis le doigt et le nez sur des fermes d’élevage de chauves-souris en banlieue de Wuhan, c’est là que tout a commencé. Des végans élèvent les animaux avant de leur injecter le coronavirus« 

L’équipe du Professeur Virilos observe le front des gens.

D’accord, mais pourquoi donc ?

« Alors c’est très simple, les végans vendent leurs chauves-souris aux pauvres restaurateurs qui eux-mêmes en font des soupes, parfois des gratins, certains en font même des paupiettes.
Or que voient les consommateurs et les autorités sanitaires lorsqu’ils attrapent ou traitent les premiers cas ? Je vous le donne cent, je vous le donne en mille ! Des animaux sont responsables ! Il faut donc arrêter de consommer de la viande animale ! C’est un plan rudement diabolique ! »

Des mots qui résonnent comme autant de plaintes bestiales dans les mornes plaines de la province de Hubei ; des révélations qui oscillent au-dessus de nos crânes naïfs, telle une épée de Damoclès en bambou.
Le monde a peur.

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Gonzague
Gonzague Loumintope est historien, linguiste, grand reporter photographe, dépôt de pain. Auteur prolifique de nombreuses études universitaires iconoclastes, on lui doit notamment : « La cuisson au bain-marie sous le règne de Philippe II d’Espagne. Entre tradition et renouveau » publié en 1999 aux Éditions de la Truelle et le très remarqué « Badineries et marivaudages dans l’œuvre tardive de Gilles de Rais », 2010, aux Éditions Flamarouilles.
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